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El Watan Skikda

7 avril 2006

ARTICLE 2

Gestion des déchets à Skikda03

Cafouillage et gaspillage !

         L’un des premiers centres d’enfouissent technique (CET) est déjà opérationnel à Skikda. Implanté sur le site même de la décharge communale de Zef-Zef, le centre a été érigé afin de rationaliser la gestion des déchets et amorcer même une culture de récupération. Son impacte devrait se répercuter sur l’ensemble du schéma directeur de la gestion des déchets solides urbains. Il devait aussi renverser, et dans le bon sens tout le process de collecte, de ramassage et de transport qui vient en aval. Ceci est valable dans la théorie, car dans la pratique, les choses se passent autrement.

Responsable directe de la gestion de tout ce qui a trait aux déchets solides, l’APC de Skikda semble avoir eu largement le temps pour démontrer ses limites. Elle a certes engagé plusieurs actions qui visent toutes à apporter un plus, du moins à améliorer une situation chaotique, mais l’ensemble de ses actes ne provenait pas d’une réflexion globale et harmonieuse. L’APC donne beaucoup plus l’impression de tâtonner et d’agir sur le tas, au jour le jour. Parmi les actions à mettre à l’honneur de la commune de Skikda, il faut surtout mentionner la revivification de l’Entreprise communale de nettoyage (ECONEG) longtemps en hibernation et au bord d’une asphyxie matérielle. Cette entreprise qui s’occupe tout de même de la gestion d’une grande partie des déchets ménagers allait être dissoute avant que l’APC ne décide de lui accorder un deuxième souffle. Aujourd’hui l’Econeg pense avoir l’expérience de relever le défi monnayant bien sur des moyens supplémentaires. Ses dernières actions de nettoyage réalisées dans le bidonville d’El Match lui accordent déjà un point d’honneur aux dires des habitants du bidonville qui se sont débarrassé enfin de plusieurs tonnes de déchets qui infestaient les lieux depuis des lustres  . Mais cette volonté d’améliorer la gestion des déchets reste entravée quelque part par des manques flagrants. L’exemple le plus éloquent reste bien sur cette tentative d’externalisation engagée par la commune qui a accordé au privé et à titre de marché, les opérations de balayage des quartiers et des cités de la ville. Quelques entreprises bénéficiaires de cette opération ne joue carrément pas le jeu. Est-ce leur faute ? Oui, mais la responsabilité incombe d’abord à la commune qui paye des entreprises qui ne balayent rien et qui incommodent les citoyens. Les défaillances de certaines entreprises sont nettement exposées au su et au vu de l’APC qui, pour une raison ou pour une autre ferme les yeux ! A titre de défaillance, il faut relever que les balayeurs de ces entreprises commencent souvent leur travail à 8h du matin et engendrent ainsi d’immenses nuages de poussière dans lesquels s’engouffrent les citoyens et ça ne semble déranger personne, surtout pas la commune !  Il a été donné de constater aussi que ces entreprises, payées au prix fort, ne se donnent même pas la peine de ramasser leurs détritus pour les transporter vers le CET comme le stipule le cahier de charge. 04Au contraire, elles se contentent de vider leurs brouettes dans les bennes réservées aux déchets ménagers de la commune à défaut de les brûler en plein air. Certaines entreprises agissent ainsi afin d’éviter les frais de transport et les charges d’enfouissement au CET estimés à 500 DA la tonne. Ce qui revient à dire que la commune se laisse déplumer, car elle paye des entreprises mais se charge de transporter leur collecte et payent à leur place les charges d’enfouissement. L’APC de Skikda qui ne rate pas une occasion pour fustiger les anciens locataires de l’hôtel de ville qu’elle juge trop dépensiers en matière de restauration semble faire la même chose. Car que ce soit chez le restaurateur ou chez l’entrepreneur du balayage, l’argent finit toujours…au ventre !

                                                                                                                      K.OUAHAB.   

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7 avril 2006

ARTICLE 01.

02Les mystères de l’AADL ?

Les habitants de Skikda sont-ils devenus une ‘entité négligeable’ aux yeux des responsables de l’AADL ? Les bénéficiaires de l’unique programme local de location-vente sont-ils en droit, oui ou non, d’êtres informés quant à la fin de leur galère qui dure tout de même depuis plus de quatre années ? Pourquoi les responsables de l’AADL s’obstinent tant à fermer toutes les portes à la presse ? Y’a t-il anguille sous roche ? A deux reprises, un groupe de citoyens a adressé à notre bureau des lettres dans lesquelles il demandait à ce que El Watan les informe des dates de réception du programme location-vente de Skikda. Les citoyens voulaient juste connaître les modalités de distribution des 500 logements et des dates retenues. Au mois de février, nous primes attache avec le directeur de l’agence AADL de Skikda pour lui dire « nous aimerions vous rencontrer pour permettre aux citoyens de connaître l’avancement des chantiers, les dates éventuelles de la distribution des 500 logements et les modalités retenues pour l’attribution. Sans plus ». Le directeur nous répondit « je dois d’abord contacter qui vous savez pour avoir son autorisation et je vous rappellerai ». Nous insistons pour lui laisser nos coordonnées sans oser demander l’identité de ce « qui vous savez ». S’agit-il du DG de l’AADL, du Wali, ou de…?  Quinze jours après nous sommes revenus à la charge mais à chacun de nos appels, les secrétaires, très gênées nous répondent que le directeur est absent. Est-ce que ce « qui vous savez » a interdit au directeur de communiquer avec la presse ? On n’en saura rien ! Le 11mars mars et alors qu’on accompagnait le wali dans une de ses sorties à la périphérie de Béni Béchir, nous avons rencontré le directeur de l’AADL, venu exposer au sujet d’un programme du logement rural et nous lui avons rappelé qu’il a oublié de nous contacter. « Non, non je n’ai pas oublié, j’ai été très occupé mais je vous appellerai cette semaine » Trois semaines après, le silence de l’AADL devenait plus explicite. On rappelle mais c’est toujours le même refrain qui revient « le directeur est absent ».  Est-ce que c’est El Watan qui gênait ? Non, un confrère d’un quotidien étatique nous apprit qu’il a tout fait pour contacter le directeur de l’agence local de l’AADL pour le même sujet mais qu’il a essuyé le même refus. Etrange ! Pourquoi refuser de communiquer aux citoyens des informations en sommes toutes banales ? Pourquoi lit-on dans la presse et au quotidien des informations relatives aux programmes des autres wilayas alors qu’ici on continue de se renfermer dans le mutisme ? Skikda serait-elle une wilaya à part ? Que nous cache t-on ? Pourquoi rajouter avec ce mutisme à la suspicion des citoyens qui ont finit par admettre que l’AADL voudrait avantager certaines personnes par rapport à d’autres en leur réservant déjà les appartements les mieux situés ? Ils se demandent même si l’AADL procédera par tirage au sort pour attribuer les logements ou si elle … ? Au point où en sont les choses toutes les suppositions paraissent possibles et la porte reste ouverte à tous les soupçons. Pourtant le programme a enregistré dernièrement une très grande avancée et l’ossature des immeubles a enfin prit forme. C’est honorable et encourageant et cet acquis aurait plutôt due inciter les responsables à se donner une quinzaine de minutes pour informer les bénéficiaires qui ont patienté tout de même plus de quatre années pour voir à quoi ressemble un logement construit par les chinois. Des informations recueillies ici et là avancent sous toute réserve que les logements devraient êtres distribués au plus tard avant le mois d’octobre prochain. Au sujet d’une première distribution de 200 logements qui était prévue pour ce mois, on laisse comprendre qu’elle a été ajournée pour des considérations non divulguées. Ces information sont à prendre au conditionnel devant le refus de communiquer nettement signifié par l’AADL de Skikda. Un refus qui s’inscrit en port à faux aux déclarations des responsables centraux de l’AADL qui ne ratent pas une occasion pour réfuter toutes les rumeurs de favoritisme qui entachent le programme. Il vient surtout s’incruster comme un grain de sable dans la nouvelle politique de communication instaurée par le wali de Skikda qui, il faut le lui reconnaître, a demandé et officiellement aux responsables locaux de faciliter la tâche aux correspondants dans la collecte de l’information Une directive qui semble ne pas être du goût de l’AADL, a moins que l’agence de Skikda soit une propriété privée. Qui sait, à Skikda tout est possible, tout !

                                                                                  K.OUAHAB.

7 avril 2006

Skikda LA PLACE

01

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